Spittelauer Lände 45, 1090, Vienne, Autriche
Il faut saluer l’opiniâtreté d’Helmut Zilk, qui était alors maire de Vienne à cette époque, qui a poussé Hundertwasser à accepter de se charger de l’habillement de la façade de la centrale thermique de Spittelau.
À l’origine, Hundertwasser avait refusé cette demande après s’être entretenu avec son ami Bernd Lötsch, un militant écologiste ; il avait en effet de fortes objections à s’occuper d’une installation d’incinération des déchets tant que toutes les possibilités « zéro déchet » ou de leur recyclage n’avaient pas été envisagées. Il finit par accepter ce projet en échange de l’engagement de doter la centrale des équipements de purification des émissions les plus modernes qui soient. L’autre raison étant qu’une ville comme Vienne, comptant plusieurs millions d’habitants, doit de toutes les manières disposer d’un centre d’incinération malgré tous les efforts entrepris pour réduire le volume des déchets.